Polar de mansarde, mais spécial.
J’ouvre page 70 :
Chaque fois qu’il avait vidé un verre, il répétait :
— Voie sans issue, monsieur Wilding. Restez tranquille et heureux.
Il est indubitable que le projet du négociant en vins de faire son testament au plus vite provenait de sa profonde délicatesse de conscience ; il se peut aussi (ce qui n’est pas incompatible avec sa rectitude) qu’il éprouvât un soulagement involontaire dans la perspective de léguer ses tracas à ses successeurs . Quoiqu’il en soit, il poursuivit ce nouveau projet avec une grande ardeur et ne perdit pas de temps à faire prier George Vendale et M. Bintrey de se rendre au four des Éclopés, où il les mettrait dans le secret.
Voie sans issue. Charles Dickens et Wilkie Collins. Traduction de l’anglais par Mme Judith revue et complétée par Marie-Louise Ripamonti.
Éditons 10/18 –/– Les Belles Lettres (1995)
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