Bibliothèque du milieu, rayon du haut, avec les ouvrages de critique littéraire.
J’ouvre page 119 :
Deuxième journée
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On est parvenu, dans le cycle d’atelier, à un moment où la difficulté à écrire est moindre, parce qu’on se jette avec confiance et qu’on dispose chacun, par les textes déjà accumulés, de pistes d’exploration, d’envies à développer. Ce qu’on demande, c’est, par la répétition des vers, de garder face à soi le risque et la tension de l’écriture sans cesser de la faire avancer. On continue d’écrire, mais on la garde s’il le faut plusieurs vers d’affilée sur le même objet ou le même mot qui résiste. Ainsi, c’est l’obligation de chercher par le rythme lui-même une source chaque fois neuve à l’écriture.

Tous les mots sont adultes. Méthode pour l’atelier d’écriture. François Bon.
Éditions Arthème Fayard, 2000.
F. Bon, chez l’éditeur