Confrontations

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Au-dessus de la bibliothèque du milieu, trois petits livres, dont celui-ci :

J’ouvre page 41 :

Dans Histoires de brigands (Éditions Le Passeur 2002), Louis Guilloux affirme n’avoir rassemblé que des « choses vues ou entendues par moi, qui les ai transcrites ». C’est cette oralité affirmée qui s’exprime dans les remarquables traductions en gallo que nous livre Pôl Eurcoursé.

L’art d’être grand-mère

— Je veux que Lucien apprenne le piano, dit la grand-mère, et je le lui enseigne moi-même. La musique est une jolie distraction, n’est-ce pas, aussi bien pour un jeune homme que pour une jeune fille. Et puis plus tard, tant qu’il fera du piano, il n’ira pas au café, n’est-ce-pas ?
(Louis Guilloux, Histoires de brigands, p.124)

Manieure d’ét’eune meumé

— J’eu dans l’idée que Lucien, i son’reu du piano, qu’ô diseut la meumé, eu pée, là s’ra ma qui li z’apprendra. Dam’ la muzic, é ti pâs in biaou amus’ment, pas vrâ, pâs moins fort pour un gârc que pour eune garcette. Eu pée, dans le temps qui vienront, tant qu’i sonn’ra d’son piano, l’ira point traïneu dans les aouberjes, pas vrâ ?

Confrontations. Bulletin de la Société des Amis de Louis Guilloux.
N°28 – Décembre 2015.
Le site de la Société

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