Au-dessus de la vitrine du rez-de-chaussée, un joli volume emboîté dans son coffret. Le frère de celui du 28 octobre 2018.
J’ouvre page 101 :
« Hector, tu as magnifique apparence, mais tu es beaucoup moins apte, je le vois, à la bataille. Vraiment ta noble gloire ne repose sur rien, si tu n’es qu’un fuyard. Avise maintenant à sauver ton pays et ta ville, tout seul, avec les hommes nés à Ilion. Pas un Lycien n’ira, pour ta cité, se battre avec les Danaens, puisque, je le vois trop, on ne gagne pas de reconnaissance à se battre avec l’ennemi, sans trêve. Et comment, malheureux ! saurais-tu ramener dans tes lignes un guerrier ordinaire, quand tu as laissé Sarpédon, ton hôte et ami, devenir la proie, le butin des Argiens ? — Sarpédon qui, vivant, vous avait tant servis, toi et ta cité ; et aujourd’hui, tu n’as pas le cœur de le défendre des chiens ! Aussi, dès cette heure, s’il est des lyciens qui veuillent bien m’en croire et s’en retourner chez nous, c’est le gouffre de la mort qui, clairement, s’ouvre pour Troie.

Iliade, tome 2. Homère. Traduction de Paul Mazon. Illustrations de André Dussarthou.
Éditions de l’Odéon / Éditions André Vial. Exemplaire 752.
Ici, à un prix extrêmement surestimé.