Rubicon

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Jour du polar, bonjour.

J’ouvre page 57 :

Cicéron parut atterré. Sa réaction me semblait bien un rien exagérée. C’était un orateur habitué à faire son numéro pour la personne la plus éloignée dans la foule et, par réflexe, il était enclin à forcer la note.
— C’est épouvantable ! Assassiné, dis-tu. Mais comment ?
— Étranglé.
— Par qui ?
— C’est ce que Pompée aimerait savoir.
Cicéron rejeta la tête en arrière et leva les sourcils.
— Je vois, le vieux chien a flairé la piste.
— La piste remonte d’abord à cette maison.
— Si tu penses qu’il y a un lien quelconque entre la visite de Numérius chez moi et… ce qui lui est arrivé ensuite, c’est absurde.
— Pourtant, tu es une des dernières personnes auxquelles il a parlé. Une des dernières — en dehors de moi — à l’avoir vu vivant. Tu le connaissais bien ?

Rubicon. Steven Saylor. Traduit de l’américain par André Dommergues.
Éditions 10/18, Grands Détectives n°3547, 2001.
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