La seconde expérience

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Casier transversal au-dessus des bibliothèques, la S.F.

J’ouvre page 63 :

— Uru a eu raison de couper les détecteurs, fit remarquer R’ya toute joyeuse une semaine plus tard. Wirzan a bien changé.
Tec ne lui répondit pas et se contenta de les rebrancher. Wirzan avait changé, c’était vrai. Après avoir occupé un édifice entier sur la planète Woze, il se composait maintenant d’éléments microminiaturisés logés dans un tube d’environ un mètre de côté pourvu d’appendices préhensiles sous gaine, d’un système antigravité, et d’écrans protecteurs impénétrables. Wirzan était devenu une machine à la fois extrêmement élaborée et protégée. Les détecteurs auraient sans doute pu causer des dégâts à son vaisseau, mais probablement pas à l’entité enfermée dans la boîte.
Wirzan se montrait très aimable, il fit visiter à ses hôtes le petit astronef qu’il avait construit à partir de certaines pièces métalliques de son ancien corps. Il leur expliqua comment la décadence de la civilisation wosiane avait été en empirant, leur avoua son besoin accru de contact avec des êtres plus intelligents, et leur raconta la tragédie finale lorsque le soleil de Wose avait explosé, devenant une supernova.

La seconde expérience. J.D. Jeppson. Traduit de l’américain par Mimi Perrin.
Editions Denoël, Présence du Futur n°217, 1976.
Chez l’éditeur.

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