Une longue nuit

le

À la cave, carton d’enfances.

J’ouvre page 171 :

11 – Où sont donc les pics jumeaux ?

Les hommes avaient renoncé à chercher les pics jumeaux. Ils n’existaient pas, tout simplement. Ils cherchaient seulement un passage vers la mer. Et sans cesse, Nukruk Agorek écoutait le chant des loups. Il désirait tellement entendre la voix d’Agorek qu’il ne rentrait qu’à contre-cœur dans l’igloo.
— Crois-tu que nous soyons au bon endroit, Père ? demanda-t-il une fois de plus à Areega Angun. Ancienne Grand-Mère a bien parlé de deux pics.
— Les sommets sont irréguliers et escarpés, tu le vois bien, répondit Areega Angun. Elle a pu vouloir désigner n’importe lequel de ces sommets et pas nécessairement le plus élevé.
— Mais il n’y en a qu’un qui semble correspondre à sa description, protesta Nukruk Angorek.
Il réunit ses doigts devant son visage comme l’avait fait l’aïeule.
— C’est exact, renchérit Torik, évoquant lui aussi le même sommet avec ses mains. Elle a même fait un dessin dans la neige.

Une longue nuit. E.C. Foster – Slim Williams. Traduit de l’américain par Martine Delattre. Illustrations de Yves Beaujard.
Éditions Flammarion, Castor poche, 1984
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