L’homme bicentenaire

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La S.F., au-dessus des bibliothèques, dans le casier transversal

J’ouvre page 135 :

Anthony, peu enclin d’habitude à un enthousiasme délirant, mais plein d’optimisme à présent grâce à son canard, rétorqua : « Et pourquoi n’y arriverions nous pas ? Dis-moi une raison et je la réfute. »
C’était un défi direct et les yeux noirs de Ricardo se rétrécirent immédiatement « Tu veux que je te dise pourquoi? »
— C’est cela.
Ricardo rejeta sa chaise et fit face à Anthony. Il déclara : « Allons, ce n’est pas un mystère. Dimitri Grand ne le dirait pas aussi ouvertement dans un rapport, mais tu sais aussi bien que moi que pour que le projet Mercure marche, il nous faudrait un ordinateur aussi complexe qu’un cerveau humain sur Mercure ou ici, et nous ne pouvons pas le construire. Alors où cela nous mène-t-il, si ce n’est à jouer aux plus fins avec le Congrès Mondial pour avoir de l’argent afin de continuer à travailler et à tourner en rond? »
Anthony se composa un sourire supérieur et répondit : « Très facile à réfuter. Tu nous a donné la réponse toi-même. »

L’homme bicentenaire. Isaac Asimov. Traduit de l’américain par Marie Renault.
Éditions Denoël, Présence du Futur, 1978 (1976)
Chez l’éditeur

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