Le naufrage de la Vesle Mari et autres racontars

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Là-haut avec les romans policiers. Mais ce n’en est pas un.

J’ouvre page 75 :

Lasselille observa les bêtes avec enthousiasme. Il rappela la chienne qui, exceptionnellement obéissante, revint immédiatement se coucher à ses pieds.
« Regarde, petite Tulle, dit Lasselille, il s’agit de six spécimens en excellente santé d’Ovibos moschatus. » Il ferma légèrement les yeux et s’efforça de se remémorer les leçons de Bjørken.  » C’est, euh, laisse moi réfléchir… C’est pas vraiment des bœufs, et ça ne sent pas vraiment le musc. En fait, c’est une sorte de chèvre surdimensionnée, puisque ça a des glandes sudoripares sur les pattes arrière, mais qui sentent que dalle. Des idiots ont dit que c’était le gibier le plus dangereux du monde, mais c’est des foutaises, ce sont de vrais agneaux et ils ne feraient pas de mal à une mouche. Et leur laine est une des plus fines qui existent, bien plus fine que que celle de ces espèces de chèvres d’Orient après lesquelles soupirent toutes les coquettes. C’était pour ça que le Comte voulait une ferme à bœufs.

Le naufrage de la Vesle Mari et autres racontars. Jørn Riel. Traduit du danois par Suzanne Juul et Bernard Saint-Bonnet.
Éditions 10/18, n° 4572. 2009 (1996)
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