Encore 30 jours, et ça fera deux ans. Je tape de plus en plus vite. C’est rituel, presque machinal. Choisir une pièce (combles, bureau, salon, cave), tendre la main vers une étagère, prendre un volume sans réfléchir ; vérifier, tomber parfois sur un titre déjà mis en ligne ; modifier le choix. Prendre une photo, la recadrer, lui donner un petit coup de clarté, l’exporter dans le bon dossier. Ouvrir le livre au hasard, poser les yeux sur le début d’un paragraphe. Le dactylographier le plus vite possible, insérer la photo, noter le titre et l’éditeur, copier ça, faire une recherche , choisir un lien vers une des références trouvées. Cocher les mots-clés. Enregistrer.
Le lendemain, au réveil, mettre en ligne.
À vous de lire – ou pas.
usages des livres usagés 
Bon jour,
Je n’ai pas tout lu de vos articles/fragmentsLivres… C’est une démarche originale que la vôtre … « retenir » comme dans un filet de pêche des passages (si ce n’est des passagers : auteurs, personnages, idées …) comme Noé avant le Déluge … comme une sauvegarde de la permanence …
Max-Louis
J’aimeJ’aime
Merci. L’idée est venue du contraste entre le poids de la matière à l’état compact et la légèreté de l’électron. Quand il faudra déménager la maison, les cartons seront-ils plus légers ? Le jeu me délivre aussi de la tentation d’avoir un avis sur tous ces assemblages de caractères typographiques.
J’aimeAimé par 1 personne